Cela faisait plusieurs années que nous avions très envie d’aller découvrir la Corse, surtout que vous étiez nombreux à nous le réclamer. Alors quand Céline, que nous connaissions du Val de Loire, est partie s’installer en Corse pour rejoindre Corse Active et y développer le vélo, Chloé et moi, Eugénie, avons évidemment sauté sur l’occasion.

C’est parti !

Parties à 6h du matin sous la grisaille parisienne, nous voilà accueilli par Céline à l’aéroport de Bastia sous un grand soleil bleu. Nous rejoignons le centre de Bastia et après un petit brief de la part de Céline, nous enfourchons nos vélos et sortons de la ville.

La côte est : de Bastia à Macinaggio

La route pour sortir de Bastia est malheureusement un peu fréquentée, ce qui ne nous laisse à notre goût pas assez de loisir pour s’arrêter et profiter pleinement de la vue qui s’offre à nous à chaque tournant de cette petit route côtière. Au bout de quelques kilomètres, nous décidons donc de prendre de la hauteur en s’enfonçant dans la montagne.

Nous serpentons dans une forêt épaisse, à travers des petits villages accrochés à flanc de montagne, nous arrêtons pique-niquer sur une petite place d’église avec vue sur la mer et finissons par redescendre directement sur le petit village de caractère d’Erbalunga, surnommé le « nid aux peintres ». Nous laissons les vélos pour flâner sous les passages voûtés et les petites placettes cachées.

Nous reprenons la petite route côtière bien plus calme désormais et longeons toute la pointe en passant devant plusieurs tours génoises qui gardent de petites criques sauvages. Le temps s’est malheureusement rafraîchit et nous dissuade de piquer une tête dans les eaux turquoise.

Nous nous arrêtons en revanche à la petite boutique du domaine Terra di Catoni où Christian nous fait non seulement découvrir avec enthousiasme les vins et huiles produits dans le domaine, mais également de la charcuterie, terrines et autres spécialités corse. Après une petite pause méritée sur la terrasse avec vue sur mer, nous repartons et arrivons sur le petit port de plaisance Macinaggio.

La côte ouest : du village de pêcheur de langouste Centuri au port de plaisance à Saint-Florent

Le lendemain nous quittons le bord de mer pour traverser la pointe du Cap. Par une petite route de campagne très tranquille, nous montons au col qui nous offre une vue imprenable sur l’île de la Giraglia au bout du Cap, avant de redescendre sur la côte ouest. Le paysage change complètement. La montagne tombe directement dans l’eau et la route sinueuse semble s’accrocher à flanc de coteaux entre 2 falaises aux reflets vert-gris ou 2 pieds de vigne.

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Petit détour pour descendre dans le petit port de Centuri. Il paraît que c’est un haut-lieu de la jet-set l’été, mais en cette belle journée d’octobre nous profitons de la tranquillité de ce petit port de pêche un peu hors du temps.

La route serpente ensuite entre les rochers blancs et verts comme suspendue au-dessus des eaux bleu foncé de la Méditerranée et turquoises des criques sauvages. Puis nous décidons de monter dans les petits villages accrochés à la montagne . La route s’enfonce dans les sous-bois denses et soudain… nous nous retrouvons nez à nez avec 2 cochons sauvages. Ce ne sera que la première rencontre impromptue d’une longue série de vis-à-vis avec des chèvres, vaches, ânes et autres animaux.

Nous arrivons dans le petit village médiéval de Nonza perché en nid d’aigle sur son piton rocher surplombé par la tour paoline. Après une petite pause bien méritée à l’ombre des platanes nous filons à travers les vignes jusqu’à Saint-Florent, auto-proclamé le « Saint-Tropez Corse ».

Après une petite balade dans le charmant centre-ville et une Pietra (bière corse) sur le port de plaisance, nous rencontrons Patrick dit Pataf qui nous transfère à travers le désert des Agriates jusqu’à Monticello tout en parlant avec passion de son amour pour l’île de Beauté.

Notre repérage ne s’arrête pas là ! Envie d’en savoir plus sur cette magnifique île ? Nous posterons bientôt la deuxième partie ! Restez attentifs…