Nous voici donc de nouveau très matinaux, (mais on ne cessera de dire que les week-end, il faut en profiter !) sur les quais de la gare d’Austerlitz piaffant d’impatience. Après 2 heures de train sans encombre nous arrivons à Amboise. Nos 22 vélos nous attendent bien sages en rang d’oignons portant chacun notre nom. Ni une ni deux nous enfourchons nos bolides et roulez jeunesse ! Le ciel nous est moins clément que le week-end précédent, mais il est avec nous puisque de tout le samedi il n’a pas plu et le vent, ennemi féroce de tout cycliste s’est tenu à l’écart. Après une jolie montée, qui a mis nos mollets à l’épreuve, nous découvrons une vue à couper le souffle sur Amboise et la Loire. Je comprends beaucoup mieux depuis pourquoi il a été classé au patrimoine mondiale de l’ UNESCO.
Nous repartons ragaillardis à travers la campagne et les bois avant de rejoindre les rives de la Loire où nous trouvons un repos bien mérité sur la plage de sable. En 3 coups de pédales nous arrivons en contre-bas de Chaumont. Alors qu’une partie se met à rêvasser devant le lit de princesse à baldaquin du château (d’accord j’étais la seule, mais il est vraiment très « Belle-au-Bois-Dormant ») d’autres vont admirer les œuvres florales des artistes du festival International des Châteaux cette année sur le thème Jardins « corps et âme ». Bon c’est un peu abstrait dit comme ça, mais ça vaut vraiment le détour.
Une autre équipe a choisi de s’élancer à travers la forêt vers Chenonceaux. La route serpente à travers les petits villages qui dégagent une odeur de fromage alléchante. Halte au château pour un picnic et suivi de la visite pour certains, d’une sieste réconfortante pour d’autres. La partie la plus surprenante de la journée fut notre visite du village troglodyte de Bourré, qui abrite une cave champignonnière souterraine époustouflante, une ville souterraine et même un élevage de vers à soie. Ca vaut vraiment le coup!
Nous retournons sans encombre à Amboise pour un apéritif et un bon repas bien mérité.
Le lendemain matin : thème vin. En direction de Tours nous traversons les vignobles qui du côté gauche, qui du côté droit du fleuve. Dans les deux cas il s’agit de garder la tête sur les épaules et ne pas s’arrêter tous les kms goûter au délicieux breuvage que produit cette région. Nous aurons le droit de fureter autour du secret du vin pétillant.
Deux jours de route qui nous aura semblé une éternité de vacances. A quand la suite?