Les vélo voyageurs du mois: Jean et Amandine – 4 mois jusqu’à Izmir

A force de baver sur les jolies aventures et les fameux périples de formidables voyageurs, j’ai décidé de vous en faire part. Ainsi, voici à partir de maintenant vous aurez tous les mois, un portait de vélo voyageur. Cela avec seul vocation de vous faire lécher les babines, vous donner des fourmis dans les pieds et surtout vous  faire rendre compte qu’il ne faut pas être une Jeanne Longo pour décider un beau jour d’aller à la rencontre du monde.

Donc voilà je vous présente un de mes couples voyageurs chouchou, Jean et Amandine. A la fin des études, ils se sont dit que ce serait vraiment plus chouette d’aller traverser l’Europe que de plancher sur des CV pour se trouver un boulot, alors pfui un  réchaud et une tente sous le bras, ils ont enfourché leurs petits bolides et sont partis depuis Combes jusqu’en Turquie.

On manquera pas de vous tenir au courant lors de leur retour parmi nous, en attendant, ils ont bien voulu répondre à quelques unes de nos questions:

1. Qu’est-ce qui vous a poussé à partir ? Et surtout, pourquoi le vélo?

Comme nous l’écrivons sur notre blog, le choix du vélo est surtout pour être a la bonne vitesse : pas trop vite (discuter, rencontrer, profiter des paysages) mais pas trop lent non plus (avec nos 50 kilomètres par jours comme objectif). En plus, a velo, le trajet « fait » le voyage, et n’est pas un espace temps transitoire pour se rendre dans un autre lieux. Donc on abandonne la découverte en « archipel » (qui est conséquence des transports modernes rapides) pour une découverte linéaire, bien plus proche des déplacements historiques. Du coup, on comprend mieux l’histoire des lieux traversés.


2. Quel itinéraire avez-vous prévu ? Sur quelle durée ? Où en êtes-vous ? L’itinéraire a-t-il dû être adapté pendant le voyage ?

L’itinéraire prévu a été d’abord défini par une succession de villes étapes (on retrouve l’archipel du dessus):  Montpellier, Milan, Venise, Dubrovnik, Kotor, Pristina, Sofia, Istanbul, Troie (les ruines) et Izmir. La durée a été définie suivant un rythme théorique de 50 km par jour (en réalité, nous faisons 70/80 km par étape et prenons des jours de pause pour visiter les lieux qui nous intéressent). Apres deux mois, nous sommes a Istanbul pour une grosse semaine afin de profiter pleinement de cette ville magique.

Pendant le voyage, j’ai mieux défini le trajet entre ces villes étapes, mais nous sommes restés très fidèles à l’itinéraire de départ.


3. Quelle a été votre étape préférée ?

Dur dur… chaque étape amène ses lots de surprises et de découvertes. Un beau résumé de notre voyage est cette étape au Monténégro où nous gravissons un col a plus de 1000 mètres (nous étions au niveau de la mer au départ). Très physique, l’étape est superbe par les paysages qu’elle révèle et, sans toit pour dormir le soir, nous sommes invités par une famille qui nous laisse leur maison en construction pour la nuit. Les deux articles relatifs a cette étape sont :

Monté(e)negro, c’est confirmé et J’irais dormir chez vous, 2ème épisode

4. Qu’est-ce que vous retirez de votre voyage ?

Un sentiment de mieux connaître notre monde proche, l’Europe du sud, son histoire, ses cultures et son mode de vie actuel.

Un sentiment que le vélo est un outil optimal pour voyager: grande distance parcourue en un jour mais qui facilite le contact avec les habitants des régions traversées.

Enfin, une fois le vélo et le matériel achetés, c’est un mode de voyage économique. Il est aussi écologique, flexible de par son utilisation… En un mot, c’est un peu un sentiment de liberté. Le seul inconvénient, c’est quand il pleut….

5. Des conseils pour des futurs vélo-voyageurs ?

Nos conseils:

– ne pas hésiter à investir dans du bon matériel, spécifique pour les longues distances (vélo, porte bagages, sacoches…);

– prendre son temps aussi, pour découvrir, visiter, voir … pas que depuis la selle du vélo;

– se lancer, se lancer, se lancer. C’est une expérience formidable, un voyage dont on se souvient à vie. Et l’aventure commence très vite depuis chez soi. Ne pas hésiter.

Surtout n’hésitez pas à suivre leur blog On aime nos vélos, autant pour la prose que pour les fourmis aux pieds.


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