En plein mois de janvier afin de préparer et surtout de tester les itinéraires avant de vous y envoyer, nous sommes parties suréquipées en Damart de toutes sortes à l’assaut des vignes bordelaises et des Landes.
7h15 : Retrouvailles à Montparnasse pour prendre le TGV de Bordeaux. Nous avons pris nos billets par Internet et avons bien vérifié que le petit symbole « vélo » était associé à notre train. C’est donc avec un grand sourire que nous nous dirigeons vers le contrôleur pour qu’il nous indique le compartiment vélo. Alors il y a bien un compartiment vélo, mais voilà, malgré une non-information absolument flagrante sur le site, il fallait réserver et bien sûr à la place des 10€ de réservation par vélo, il nous fait payer 35€. Une négociation âpre s’ensuit. On a réussi à négocier à 20€ et avons dû encaisser des arguments aussi économiquement fondés que « Il fallait aller au guichet, de toute façon il faut toujours aller au guichet, si on pouvait réserver pour les vélos sur le site Internet, ça supprimerait des emplois et vous seriez au chômage….. » Merci pour ce cours d’économie, Monsieur le contrôleur. (c’est à ce moment là qu’on a arrêté de négocier).
Dans le train, dernière prise de contact avec les journalistes. On vous tiendra au courant des résultats…
10h50 : Nous arrivons donc plein d’entrain à Libourne où nous attend une journaliste que nous avons contactée en amont. Petite photo avec notre équipement de femmes des neiges. Puis rencontre de la directrice de l’office de tourisme de Libourne pour présenter notre offre, compléter les activités proposées et évaluer une possibilité de référencement sur leur site Internet.
13h30 : Nous voici sur les routes ! Sorties sans encombre par les rives de la Dordogne de Libourne. On a même croisé le seul dolmen de la région et sûrement aussi la seule chèvre, qui s’est mise en travers de notre chemin. Entre menaces et promesses de vertes prairies, on a réussi à passer sans trop de problèmes. Et oui après la Roumanie, on sait aussi gérer des bêtes sauvages.
On explore les moindres petites routes, ce qui implique aussi de nombreuses impasses. A nos risques et périls, puisque la beaucoup de petits chemins ont été récupérés par les vignerons locaux, qui les gardent jalousement à coup de sécateurs. Au final on a réussi à trouver un itinéraire sympa, longeant les rives de la Dordogne et serpentant à travers vignes.
Premier jour assez fructueux donc avec un temps assez clément, ce qui ne gâche rien au plaisir.
Félicitations pour cette belle aventure! bonne continuation pour vos prochaines recherches de parcours !