Cela fait quelques années, que cela nous démange d’aller voir du côté du bocage normand. Cette année c’est la bonne ! Nous débarquons donc dans la charmante ville médiévale de Bayeux en pleine marché effervescent pour aller découvrir les plages du débarquement à vélo.
Les plages du débarquement à vélo: le cimetière américain de Colleville-sur-mer
Nous passons la journée à écumer les nombreux hôtels de charme de la ville et finissons la journée par une visite de l’impressionnante cathédrale gothique qui s’illumine à la nuit tombée. Après un bon repas normand et nuit de sommeil réparatrice, nous voici de bon pied le lendemain matin pour partir découvrir la région et les plages du débarquement à vélo.
Aujourd’hui nous souhaitons partir du côté d’Omaha Beach pour aller voir le fameux cimetière américain de Colleville. Nous sortons assez rapidement de Bayeux par de toutes petites routes de bocage. Nous slalomons à travers les prairies où nous regarde passer les vaches et longeons ruisseaux et rivières pour arriver au musée Overlord, qui retrace la période du débarquement allié le 6 juin 1944 jusqu’à la Libération de Paris.
Nous continuons jusqu’au cimetière américain, qui rassemble les tombes de 9 387 soldats tombés au combat, la chapelle, le mémorial et le jardin des disparus. La vue des ces croix et étoiles de David blanches qui surplombe les falaises au-dessus d’Omaha Beach est vraiment poignant. Mais ce qui m’a le plus ému c’est le nombre de soldats inconnus, qui sont honorés par l’épitaphe « Here rests in honored glory a comrade in arms known but to God « .La boucle continue le long de la côte jusqu’au petit port de pêcheur de Port-en-Bessin. Après une crêpe sur le port nous voilà de nouveau reparties à travers le bocage avant de revenir à Bayeux, sans avoir pu éviter l’arrêt à la glace de la ferme La Haizière, qui produit de délicieuses glaces artisanales.Les plages du débarquement à vélo: le port artificiel d’Omaha Beach
Le lendemain nous repartons vers la côte, direction les batteries allemandes de Longues-sur-mer, puis Arromanches. Ces deux sites sont assez exceptionnels, car ils mettent bien en lumière l’horreur absolu qu’a été le débarquement. Les batteries encore très bien conservées surplombent une grande prairie et des falaises tombant à pic sur une toute petite crique. De même Arromanches devait être un petit village de pêcheur coincé entre 2 falaises. Pour le randonneurs à vélo d’aujourd’hui cela donne une balade avec des vues magnifiques sur la mer et la côte, la vue depuis le débarquements sur les petites plages devaient être tout autre. Votre balade est ponctuée de visites : à Longues-sur-Mer une visite guidée des batteries puis à Arromanches après être passé au musée du Débarquement, nous avons regardé le film des 100 jours de la bataille de Normandie au cinéma 360° se situant sur les hauteurs d’Arromanches.Après un dernier panorama sur Arromanches nous continuons sur la piste cyclable le long de la côte, puis bifurquons pour rejoindre l’intérieur des terres. Nous traversons petits villages avec des magnifiques fermes en pierre datant du Moyen-Âge, des champs et des prairies avant de rejoindre le bord de mer au niveau de Courseulles-sur-Mer.
Nous arrivons en pleine zone Juno Beach , où les canadiens débarquèrent. Ils ont construit un très joli centre commémoratif. En plus de la visite libre, qui retrace le débarquement, nous avons profiter d’une visite guidée de 30 à 45mn des bunkers Allemands situé à 20m à peine de la porte d’entrée du musée. Le centre est animé par de jeunes bénévoles canadiens, qui insufflent par leur enthousiasme et leur amour du pays au centre une énergie rafraîchissante.
On est devenu incollable sur les plages du débarquement à vélo et on a adoré ça ! Cette région est un mix incroyable entre nature, paysages superbes, villages charmants et patrimoine. Si vous avez des bonnes adresses et bons conseils : partagez !
Et pour ceux qui veulent savoir ce qu’on fait de notre repérage, rendez-vous en Normandie.
Et pour vous accompagner vous avez aussi le guide vélo sorti dans les éditions Chamina par Paulo Moura du blog cycloone.