A la redécouverte de l’Ile d’Oléron

Une première pour moi, Bérangère dans l’histoire du Vélo Voyageur : je profite d’une semaine de vacances en famille sur l’île d’Oléron pour prolonger mon séjour et monter en selle début août ! Mes objectifs : digitalisation et amélioration continue des circuits.

Mon repérage commence et je remarque, en plein mois d’été, que les pistes cyclables sont bien plus fréquentées que d’habitude. En effet, les familles sont de sortie et je croise un nombre impressionnant de remorques, vélos suiveurs et petits vélos. Je suis même heureuse de constater l’apparition de la remorque pour paddle. Comme quoi, le vélo n’est pas incompatible avec un chargement conséquent.

Excursion vers La Cotinière, le centre de l’île et les plages

Depuis mon point de chute dans la maison de vacances familiale, je pédale vers Saint-Trojan où séjournent nos « vélos voyageurs » lorsqu’ils font étape sur l’ile d’Oléron. Mon excursion commence par une visite aux hôteliers avec lesquels nous travaillons. C’est toujours un plaisir de discuter de visu avec ceux à qui l’on parle toute l’année par email et par téléphone !

Pour le repérage, l’idée cette fois est de tester une nouvelle boucle passant par l’intérieur de l’île, pour découvrir les zones rurales et les villes intérieures de Dolus et Saint-Pierre avant de revenir le long de la côte en passant par La Cotinière.

La balade commence donc sous les pins puis emprunte de petits chemins à travers les marais. Je tombe une nouvelle fois sous le charme des cabanes colorées du petit Port des Salines, où se tient les mercredis un marché de producteurs. La plupart des visiteurs y accèdent à vélo ce qui en fait un lieu très nature.

Le port des Salines

J’emprunte ensuite la « dorsale », c’est-à-dire la piste cyclable traversant le centre de l’ile. Je fais alors une petite incursion dans le centre-ville de Dolus avant de poursuivre ma route. Tout au long du chemin, les paysages sont vraiment variés, tantôt forêts, vignes ou marais. Je retrouve dans La Boirie l’atmosphère des vacances de mon enfance, hors du temps. C’est un petit village typique d’Oléron avec ses vieilles maisons en pierre, escaliers extérieurs et chais. On peut aussi y découvrir un jardin botanique d’exception. Je mets ensuite le cap vers Saint-Pierre repérable grâce à sa lanterne aux morts et le clocher octogonal de son église se dressant au loin.

Après Saint-Pierre, je retrouve la fréquentation estivale car je poursuis ma route en direction de la côte jusqu’au Port de La Cotinière. Ce port de pêche fourmille à toute heure entre l’activité des marins pêcheurs et les badauds qui viennent regarder les bateaux et y faire leurs emplettes.

Maison de village « La Boirie »
Le Port de la Cotinière

Pour boucler cette étape, je choisis de prendre la piste cyclable longeant la route côtière. Si elle est parfois encombrée par les vacanciers qui se rendent sur les plages, elle offre également de multiples possibilités de baignade afin de bien terminer la journée. Malheureusement, comme souvent en repérage, le temps me manque pour profiter des avantages… Pas de plongeon donc pour moi aujourd’hui !

De Saint-Trojan à Boyardville par la route des huîtres

Le lendemain, je décide de tester à nouveau la dernière étape de nos circuits sur l’ile d’Oléron : l’itinéraire jusqu’à Boyardville où nos voyageurs prennent un bateau à destination de La Rochelle avec leurs vélos. Le parcours repasse par le Port des Salines puis il bifurque, après les marais ostréicoles d’Ors, vers Le Château. La ville du Château a été fortifiée par Vauban et mérite une petite halte. En effet, les anciennes cabanes ostréicoles ont été investies par des artisans d’art qui y présentent leurs créations. Après un rapide coup d’oeil, je dois malheureusement me remettre en route car j’ai également prévu de prendre le bateau.

Je m’élance donc sur la route côtière. Elle est partagée avec les voitures mais elle est bien large. On l’appelle la « route des huîtres » car elle mène aux parcs et au port ostréicole de La Baudissière. Après Les Allards, le parcours serpente à travers les marais jusqu’à Boyardville. J’ai eu beaucoup de vent en route et dois bien sûr m’arrêter à chaque intersection pour enregistrer les indications. Mais ouf ! J’arrive juste à temps à l’embarcadère du bateau et profite de la traversée pour reprendre mon souffle, avant … la suite de mes aventures !

Direction l’île de Ré, je vous raconte ça au prochain épisode ! 🙂

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