Côte de Granit rose à vélo : Bretagne vous revoilà !

« Degemer mat e Breizh » ou autrement dit « Bienvenue en Bretagne » ! Ou même, en y réfléchissant bien plutôt re-re-re-bienvenue ! La Bretagne, on la connaît déjà pas mal avec tous les séjours à vélo que nous proposons déjà : le long du canal de l’Ille et Rance, du côté de Rennes et autour de Saint-Malo, ou encore à Belle-Ile ou Quiberon. Pourtant, à l’image de notre belle France, la Bretagne regorge d’endroits fabuleux qu’une seule visite ne permettrait logiquement pas de tout découvrir. Qu’à cela ne tienne ! Au Vélo Voyageur, on aime bien retourner sur le terrain, cap cette fois-ci sur la côte de Granit rose !

cote de granit rose à vélo
Médélys et Dimitri, votre équipe de choc, pour vous servir !

La côte de Granit Rose, kesako ?

En Bretagne, on a une passion : se feindre de petits noms pour désigner les côtes : « comment ça, tu ne connais pas la côte d’Émeraude ? », « jamais rien vu de plus beau que la Ceinture dorée ! » ou bien encore « pour les vacances moi c’est la Côte d’Amour, sinon rien ».

La côte de Granit rose n’échappe pas à cette logique, mais alors pourquoi cette paraphrase pour la désigner ? N’allez pas chercher très loin : la pierre est majoritairement composée de granit et sa couleur tire vers le rose. Et voilà pour les explications, terminé, bonsoir !

En réalité pour être plus précis, la côte de Granit rose s’étend sur une dizaine de kilomètres – de Trébeurden à l’Ouest jusqu’à Perros-Guirec à l’Est – dans le département des Côtes d’Armor. Ami géologue, le granit est composé de mica, de feldspath et de quartz. C’est ce savant mélange qui donne à la pierre une palette de couleurs aux tons rosés. Pourtant, plus que la couleur encore, Médélys mon binôme d’aventure ainsi que moi-même (Dimitri) avons été encore plus impressionnés par la forme particulière des roches sculptées par la mer et les vents : jusqu’où ira votre imagination ?

paysage mer cote de granit rose
On se sent petits devant de tels paysages, non ?

Les préparatifs avant le départ pour Morlaix

Pour élaborer un chouette circuit à vélo, l’accessibilité est un critère primordial. Au Vélo Voyageur, on trouve essentiel de permettre aux intéressés de rejoindre le départ de l’itinéraire en train. L’idéal est même que nos voyageurs puissent embarquer à bord avec leurs propres vélos s’ils le souhaitent. Alors, on cherche la meilleure solution, et parfois, elle apparaît très vite comme ce fut le cas pour Morlaix, qui accumule les bons points.

A peine débarqués du train, Médélys et moi-même sommes fascinés par l’énorme viaduc. Un petit port, des ruelles avec des bâtiments à l’architecture vernaculaire et évidemment les premières crêperies, bienvenue au paradis !

Après une copieuse galette et une nuit dans un charmant hôtel familial, nous prenons la route avec un vélo musculaire et un vélo à assistance électrique. Et oui, il est important de connaître la difficulté de l’itinéraire et de faire chauffer nos gambettes !

Cap vers les premiers paysages maritimes des Côtes d’Armor

Nous commençons le parcours confiants, une place importante étant octroyée au vélo. La signalétique Vélomaritime est très présente, ce qui nous permet de pédaler légers. Médélys me fait aussi profiter de ses premiers « hits musicaux », on ne va pas s’ennuyer !

Nous arrivons au barrage du Dourduff sous une sublime lumière qui rend le paysage grandiose. Et première ânerie pour l’équipe de choc ! La marée étant basse lors de notre passage, nous n’avons rien trouvé de mieux à nous exclamer que « la sécheresse ça se voit même en Bretagne » en prenant l’exemple des bateaux amarrés dans le sable, au lieu de l’eau. Nous n’avons compris notre bêtise que plus tard, lorsque la marée était haute et que les bateaux étaient effectivement bien dans l’eau cette fois-ci.

Cette anecdote me permet néanmoins d’insister sur un aspect indissociable des côtes bretonnes : marée haute, marée basse, les paysages sont totalement différents. Chaque photographie physique et sensorielle est donc totalement unique !

marrée basse cote de granit rose
Alors à votre avis, marée haute ou basse ?

Tout schuss vers Lannion, porte d’entrée de la Côte de Granit Rose

Les points d’intérêts ne manquent pas lors de cette première journée à vélo. Nous enchaînons ainsi les activités comme la visite du Cairn de Barnenèz, plus grand mausolée mégalithique d’Europe, avec des pauses photos sur des plages aux couleurs émeraude. Nous arrivons dans la baie de Locquirec et gagnons notre hébergement avec chambre vue mer, l’évasion continue !

coucher de soleil à Locquirec
Coucher de soleil sur la baie de Locquirec

Après un copieux petit-déjeuner, nous reprenons la route direction Lannion! Toujours aidés du formidable balisage de la Vélomaritime, nous empruntons l’ancienne ligne de chemin de fer qui surplombe toute la grève de Saint-Michel pour arriver au Grand Rocher, d’où le paysage invite une fois encore à l’émerveillement.

Il est temps de quitter pour un temps la Manche et de s’engager dans la vallée du Kerdu. Nous suivons paisiblement la rivière jusqu’à Ploumilliau et ressentons peu à peu l’agitation citadine : nous voilà à Lannion, en plein jour de marché. Des odeurs, en veux-tu, en voilà ! Nous n’avons que l’embarras du choix pour notre pause casse-croûte avant de rejoindre nos conviviaux hôtes pour deux nuits. Deux jours, deux nuits et tout autant d’aventures que vous pourrez découvrir lors de notre prochain article. Restez connectés !

Lannion, jour de marché
Arrivée à Lannion à l’heure du déjeuner, elle est pas belle la vie ?

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