La Somme à vélo, havre de paix entre mer et campagne : épisode 1

Mi-juin, c’est l’effervescence au bureau, les réservations sont nombreuses et l’équipe se mobilise pour vous organiser des séjours à vélo aux quatre coins de la France et de l’Europe. Notre application lancée, nous avons hâte d’enrichir au plus vite le catalogue des destinations disponibles sur l’application afin de toujours plus vous satisfaire !

Et puis, coup de chance, Dorothée, de l’Agence de développement Somme Tourisme nous contacte pour nous inviter à redécouvrir la Baie de Somme et sa vallée, dont les aménagements à destination des cyclistes sont toujours plus nombreux et facilitent ainsi le voyage itinérant à vélo.

La Baie de Somme

L’occasion est trop belle pour y déroger, j’enfourche mon vélo, destination Somme !

Départ en Baie de Somme et découverte du canal d’Abbeville

Arrivé à la gare de Noyelles-sur-Mer, idéalement placée pour découvrir la région, Jean-Marie, notre partenaire vélo de longue date, vient m’accueillir chaleureusement. Nous échangeons sur la région, sur les aventures des Vélos Voyageurs ainsi que sur sa flotte de vélos et équipements. Je m’apprête à commencer à pédaler quand il me retient : « La couleur noire de l’eau présage une bonne averse. » 

Il avait bien entendu raison, la grosse averse arrive à peine cinq minutes plus tard. J’ai alors, tout juste le temps de m’abriter pour admirer le spectacle des gouttes qui tombent sur l’eau du canal. Heureusement, l’averse est repartie aussi vite qu’elle n’est venue, laissant place au ciel bleu et à une lumière exceptionnelle, typique des paysages de bord de mer. Je suis donc reparti.

Mon après-midi à vélo débute en découvrant la rutilante Saint-Valery-sur-Somme et son port tout aussi animé. Les touristes et locaux sont nombreux aux terrasses des cafés et on entend au loin le vrombissement d’une machine à charbon. Il s’agit du fameux train touristique à vapeur de la Baie de Somme qui, comme autrefois, fait se déplacer les visiteurs. Voyage dans le temps garanti !

Le fameux train touristique

Je poursuis, ensuite, ma route tout au long de mon fidèle compagnon de voyage : le canal. Le revêtement de la route est lisse et goudronné et surtout très agréable d’autant plus qu’aucune voiture n’est autorisée sur cette piste cyclable. L’effervescence du bureau déjà bien derrière moi, je commence doucement à lâcher prise pour profiter au mieux de l’ambiance bucolique des lieux. Quel bonheur !

Avant d’arriver à Abbeville, je fais un petit crochet pour aller découvrir la réserve ornithologique du Grand-Laviers. Située autour d’un ancien site industriel, la réserve est l’occasion de contempler une multitude d’oiseaux et autres amphibiens en suivant un parcours bien pensé, donnant des explications sur les espèces rencontrées.

La réserve ornithologique

Le canal m’emmène ensuite à la charmante ville d’Abbeville. Je rejoins mon hébergement pour la nuit dans lequel je suis une nouvelle fois très bien accueilli. L’hôtelier a l’habitude de voir s’arrêter les voyageurs à vélo et il me conseille quelques bons endroits pour aller dîner afin de goûter aux spécialités locales. Son petit accent picard me fait littéralement voyager !

Je découvre ainsi la ville, parfaite pour se balader grâce aux nombreuses pépites culturelles et bâtiments historiques qui retiennent toute mon attention telles que la façade gothique de la collégiale Saint Vulfran, le parc de la Bouvaque ou encore l’église de Saint Sépulcre.

Vallée de Somme, d’Abbeville à Amiens : chacun son rythme à vélo !

Les jours à vélo se suivent et ne se ressemblent pas. La piste cyclable jusqu’ici plutôt en ligne droite, serpente maintenant autour du canal et offre des panoramas encore plus grandioses. Les odeurs des coquelicots, de l’herbe fraîchement fauchée et des arbres (oui, oui les arbres ont une odeur : parole de vosgien !) procurent un sentiment de bien-être et de relaxation.

Je poursuis mon itinéraire le long de la Somme et découvre au fur et à mesure de charmants villages et châteaux de part et d’autre du canal. Première bonne surprise du côté du château d’Eaucourt en visite libre. En m’y promenant, j’y aperçois de nombreuses animations médiévales notamment un chantier médiéval montrant les conditions qu’avaient pu rencontrer les bâtisseurs à la fin du XIVème siècle. Plus loin, le village de Long avec son château, son jardin et ses serres continuent de m’émerveiller.

Votre créateur de parcours à vélo

L’itinéraire choisi m’emmène ensuite à Hangest, endroit idéal pour faire une halte pour les familles et les voyageurs souhaitant prendre leur temps. C’est également l’occasion de se balader du côté du marais des Cavins où un parcours balisé de 3km a été aménagé pour faire découvrir 17 hectares de marais, roseaux, saules et nénuphars. Et après ces efforts, quoi de mieux qu’une ficelle picarde et une bonne nuit de sommeil pour retrouver la forme !

Une vingtaine de kilomètres sépare encore Hangest de la ville d’Amiens. Je continue donc ma route et c’est un vrai plaisir de retrouver le canal. Tout au long du chemin,  il est possible de multiplier et diversifier les activités avec notamment l’exploration du château de Picquiny ou encore la découverte du parc Samara, qui rassemblera petits et grands autour d’un lieu de valorisation archéologique unique en Europe.

Et puis ça y est, j’y arrive et la ville d’Amiens me tend alors les mains. C’est une très chouette ville à vélo bien pensée et très sécurisante. Après m’être tordu le cou pour essayer de prendre la plus belle photo de l’imposante cathédrale Notre-Dame d’Amiens, je m’attarde dans les nombreux espaces verts de la ville comme le jardin des plantes et y découvre une visite insolite : les hortillonnages en barques, expérience inoubliable garantie !

La cathédrale Notre-Dame d’Amiens

Mais mon périple n’est pas fini ! Soyez attentifs, l’épisode 2 sortira rapidement ☺.


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