Roues libres

La route. Qui n’a jamais rêvé de la prendre ? Le dicton dit que « tous les chemins mènent à Rome », mais au final ce n’est pas la destination qui compte, mais bien la route que l’on prend. La route divise des territoires, mais elle les relie également. La route est un vecteur de mobilité à la fois dans le temps et dans l’espace, car elle permet la rencontre entre une culture d’accueil et la culture du visiteur dans un espace balisé. Mais la route est-elle vraiment un espace balisé? Certes, elle s’appuie sur des infrastructures. Mais qu’est-ce qui nous empêche de créer nos propres routes pour partir à la découverte des paysages et de profiter ainsi de cette ressource inépuisable ?

Créons nos propres routes à vélo!

Rouler en vélo, c’est avoir la liberté de rouler sans mauvaise conscience, sans polluer. C’est aussi ralentir le pas, perdre son temps – ou plutôt prendre le temps d’exister et aller contre la tyrannie de la vitesse -, avancer en silence, faire des détours, respecter les autres. C’est s’approprier un territoire sans pour autant vouloir le dominer. C’est être en harmonie avec la Nature, avec les autres mais peut-être encore plus avec soi.

La pratique du vélo correspond ainsi à un « espace d’innovation, signe des temps et symptôme d’une société en mutation où s’invente un autre modèle de vie » (Jean-Didier Urbain à propos de la campagne in Paradis verts : désir de campagne et passions résidentielles, 2002). Espace d’innovation d’autant plus important qu’il nous permet de réfléchir sur d’autres modes de voyage.

 

Schéma de la première bicyclette à transmission par chaîne, brevet déposé en 1895 par Harmon D. Moise

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