Le vélo, LA solution pour diminuer les embouteillages

En cette semaine de la mobilité, voici quelques exemples d’initiatives et d’arguments  permettant de réduire les embouteillages!

– Depuis une dizaine d’années, l’Argentine voit ses ventes de vélo multiplier par 3. Ainsi en 2011, environ 2 millions de vélo ont été vendus, dépassant ainsi le nombre de voitures d’occasion vendues. L’explication réside dans la rapidité des déplacements. En effet, le vélo permet de se rendre plus rapidement sur son lieu de travail ou d’études. L’Institut des transport et des politiques durables de Buenos Aires l’a démontrer en chronométrant un trajet en heure de pointe en plein de cœur de la ville : il faut 26 min en vélo pour effectuer le trajet en question, contre 40 min en bus et 41 min voiture. Deux autres éléments viennent renforcer l’engouement des argentins pour le vélo : le prix et sa démocratisation. Les vendeurs peuvent donc se réjouir, le vélo n’est plus réservé à la gente masculine.  On observe une augmentation de 35 % chez les utilisatrices, pouvant se procurer un deux-roues à moins de 300 euros. Malgré son problème de stationnement, le vélo vient donc, d’une certaine manière, au secours de l’économie argentine.

 

– Autre exemple, cette fois-ci aux États-Unis. Le dernier rapport de la Ligue des cyclistes américains et du Sierra Club montre que le vélo est plus économique que la voiture. Bien que l’argument soit avant tout économique (les biens faits sur la santé n’interpellent pas autant!), l’économie est de taille! : 4,6 milliards de dollars pour 2012 en carburant et en coût de transport. Si « 40% des déplacements se font dans un rayon de 3,2 km autour de la maison. L’analyse montre que si les conducteurs américains faisaient un seul aller-retour (donc 6,4 km) chaque semaine avec une bicyclette au lieu d’une voiture, ils économiseraient près de 2 milliards de gallons d’essence. Et à 4 $ US le gallon, les économies totales seraient de 7,3 milliards de dollars par an. » Il y a de quoi méditer sur la question…

 

– La ville de Pékin a quant à elle choisit de mettre en place un système de location de vélo à la journée à un prix abordable. La ville met à disposition 2000 vélos repartis sur 63 stations et prévoit d’ici 2015 d’augmenter à 50 000 vélos répartis dans 1000 stations dans toute la capital. A l’heure actuel, le système est réservé aux détenteurs d’un livret de famille pékinois. Mais l’objectif est qu’il s’étende à toute la population pékinoise afin de désengorger une des villes les plus polluées et embouteillées du monde.

– Ce système de location de vélo a également fait des émules à Quito en Équateur. Depuis le 15 juillet 2012, la ville a mis en place un équipement adapté à la topographie de Quito (une des plus hautes villes du monde). Ainsi, les usagés peuvent louer pour 45 min maximum, et ce de 7h à 19h – ce qui correspond au lever et au coucher du soleil -, un vélo équipé de garde-boues, d’un klaxon, d’un panier, d’une balise GPS et surtout d’un dérailleur à 7 vitesses pour éviter les efforts dans cette région montagneuse. Cet aménagement tend à se développer et obligera la ville à se doter d’un réseau interconnecté de pistes en centre-ville.

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